Période d'accueil des participants au Précolloque

Présentée par Diane Leduc et Sébastien Béland, l'activité de dessin durera tout le long du colloque. Comme son nom l'indique, les participants sont invités à laisser une trace de leur conception de la dénotation, sous la forme d'un dessin.

Animateurs: Mélanie Cabana (Université de Sherbrooke) Serge Piché (Université de Sherbrooke) Description : L’avancée des intelligences artificielles génératives (IAG) et leur disponibilité grandissante auprès du grand public questionne beaucoup le monde de l’éducation, principalement autour des enjeux d’intégrité intellectuelle, de désinformation, de sécurité des données, etc. Alors que la course à la détection des écrits générés par les IAG semble perdue d’avance et parce que l’utilisation des IAG est appelée à prendre de plus en plus de place dans les milieux professionnels, certaines institutions, comme l’Université de Sherbrooke, ont décidé de se positionner pour une intégration des IAG dans les formations afin de préparer les personnes étudiantes à les utiliser adéquatement lorsqu’elles seront en milieu de travail. Cette posture promeut la formation du personnel enseignant et des personnes étudiantes à une utilisation éthique et responsable de ces outils. Dans le cadre de la formation, l’arrivée des IAG inquiète le personnel enseignant par rapport à leurs évaluations. Lorsqu’elle n’est pas autorisée, l’utilisation des IAG peut être décriée comme de la tricherie. Au lieu de se demander « Comment empêcher la tricherie? », la posture d’inclusion des IAG devrait plutôt mener aux questions suivantes : 1) Comment s’assurer que nos évaluations permettent réellement d’attester de l’atteinte des cibles de formation? 2) Comment nommer les utilisations des IAG qui sont permises dans le cadre de ces évaluations? Dans le cadre de l’atelier que nous proposons, nous vous ferons découvrir des outils développés par le Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke pour soutenir les réflexions entourant ces deux questionnements. Durant cet atelier interactif, vous serez appelés à tester les outils, à les commenter et à discuter des possibilités d’utilisation ou d’adaptation pour votre milieu. Venez collaborer au développement de ces outils et à la propagation des idées qui feront en sorte d’adopter de bonnes pratiques évaluatives à l’ère des IAG. Apportez votre ordinateur portable!

Animateurs: Audrey Lachance (Université du Québec à Trois-Rivières) Sébastien Béland (Université de Montréal) Description : Cet atelier vise à démystifier le concept complexe de validation, grâce à une approche participative et réflexive. Nous commencerons par une introduction pour définir la validité, en nous appuyant notamment sur les travaux de Newton et Shaw (2014), et en expliquant l’importance d’un argumentaire pour présenter le processus de validation. Nous examinerons aussi les cinq grandes sources d’évidences servant à soutenir cet argumentaire (contenu, processus de réponses des répondant.es, structure interne, relation avec d’autres variables et les conséquences). Cette phase initiale permettra de déconstruire les préjugés existants autour du concept. Ensuite, en équipe, les participants et participantes examineront les sources d’évidences à travers des exemples concrets issus de leurs propres projets. Cette étape offrira l’occasion aux personnes présentes de réfléchir collaborativement au processus de validation et aux implications pour leurs travaux. Puis, nous abordons les notions d’égalité, d’équité et de justice en évaluation, et les façons dont ces principes peuvent être mobilisés dans le processus de validation. Pour conclure, les participants et participantes seront amenés à réfléchir sur l’évolution de leur conception de la validité au cours de l’atelier.

Animateurs: Bruno Voisard (Cégep André-Laurendeau) Caroline Cormier (Cégep André-Laurendeau) Description : Dans le cadre de cet atelier, nous traiterons de pratiques alternatives de notation (PAN), qui sont des pratiques d’évaluation des apprentissages plus équitables que les pratiques habituelles. En effet, les pratiques de notation sont souvent un angle mort des réflexions relatives au soutien à la réussite de façon inclusive. C’est pourtant par la notation que des iniquités socioéconomiques peuvent être exacerbées par l’école : des pratiques de notation habituelles peuvent être biaisées en faveur de certains groupes, donc elles peuvent contribuer à perpétuer ces iniquités. Dans cet atelier, les participant·es seront invité·es à imaginer des façons différentes de noter les étudiant·es, à travers des études de cas. Des fondements théoriques seront présentés aux participant·es, puis les cas leur seront distribués. En équipes, les participant·es réfléchiront aux deux questions suivantes, pour chacun des cas étudiés : 1) Quelles améliorations pourraient être apportées aux pratiques présentées pour qu’elles répondent mieux aux finalités de l’évaluation ? 2) En quoi ces améliorations rendent l’évaluation plus équitable? Les cas porteront sur trois thématiques : comment laisser place à l’erreur sans pénaliser la note? Comment s’assurer que la note soit fidèle ? Comment concevoir un système de notation plus équitable ? Un retour en plénière après chaque étude de cas permettra l’objectivation des apprentissages des participant·es, et les animateur·rices fourniront leurs pistes de solutions aux cas étudiés. Les PAN déployées dans nos cours collégiaux et universitaires seront aussi présentées, comme exemples concrets d’implantation de ces pratiques aux études supérieures.

Animateurs: Eric Dionne (Université d’Ottawa) Alexandre Audet (Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)) Martin Parent (Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE)) Description : Les notes occupent généralement une place centrale dans une salle de classe autant au primaire qu’au secondaire. Combien d’enseignants ont entendu la sempiternelle expression « ça comptes-tu ? » ? Parfois objet de motivation extrinsèque, parfois objet de gestion de classe, la note sert à de nombreux usages qui s’éloigne parfois de son but premier : rendre compte des apprentissages. Face à cette situation, un courant de plus en plus fort s’est développé autour de l’idée de la réduction de la notation scolaire (gradeless) (Burns et Frangiosa, 2021) ou encore carrément de l’antinotation (ungrading) (Kohn, 2013). Le passage vers une classe sans note ou avec moins de notes, ne se fait pas nécessairement facilement. En revanche, les retombées sur l’apprentissage peuvent parfois être étonnantes. L’atelier sera animé par les Ingénieux pédagogiques. La mission de ce trio hétéroclite, que rien ne destinait à réunir, est de faire des ponts entre la recherche et la salle de classe dans le but de favoriser et d’améliorer l’apprentissage de chaque élève. Ils ont produit cette année la quatrième saison de leur baladodiffusion éponyme. Dans le cadre de cet atelier résolument « pratique », vous serez conviés à discuter, à débattre et à réfléchir avec Eric qui est professeur à l’université, Alexandre qui est enseignant au secondaire et Martin qui est conseiller pédagogique.

Animateurs: David Dupuis (Université de Sherbrooke) Alexandra Lez (Université de Sherbrooke) Description : L'évaluation est intrinsèquement liée à l'enseignement supérieur. Elle rythme le parcours des personnes étudiantes, valide leurs acquis et guide leur progression. Cependant, les pratiques évaluatives ne sont pas neutres : elles reflètent des valeurs pédagogiques et des postures, conscientes ou inconscientes, propres à chaque personne enseignante. Au-delà de ces postures individuelles, il existe souvent une culture d'évaluation globale qui imprègne une équipe, une communauté, un établissement, etc. Cette culture, définie comme un ensemble de valeurs et de croyances profondément ancrées et partagées par les membres d'une communauté, influence les perceptions et les actions de tous les acteurs. Alors, transformer une telle culture représente un défi de taille qui nécessite une réflexion approfondie et un engagement collectif. Désireuse de faire évoluer les pratiques et consciente de ce défi, l'École de gestion de l’Université de Sherbrooke a mis sur pied une équipe ayant engagé une réflexion sur la transformation de la culture d’évaluation. Ce projet ambitieux soulève beaucoup de questions qui appellent à une collaboration étroite entre les différents acteurs. Dans une démarche de co-construction, notre atelier vous invite à vous joindre à notre réflexion, partager nos expériences, engager des échanges constructifs et explorer des solutions tangibles pour répondre à ces questions clés pouvant contribuer à un changement de paradigme.

Animateurs: Diane Leduc (Université du Québec à Montréal) Frédéric Doré (Université du Québec à Montréal) Le jeu NÉO NÉO est un jeu de table qui a été développé par l’équipe de l’OPIEVA en collaboration avec CRÉO pour la personne qui désire revisiter ses pratiques d’évaluation des apprentissages ou des compétences. Le but du jeu est d’amener les joueurs à générer des évaluations inédites en considérant des contraintes et des contextes imposés. En jouant, ils sont aussi amenés à reconnaître les principales caractéristiques de l’innovation en évaluation des apprentissages et à réfléchir, plus ou moins directement, à leur posture d’évaluateur. NÉO s’adresse principalement à tous les personnels enseignants et futurs enseignants œuvrant à tous les niveaux d’enseignement (du primaire à l’université), peu importe leur niveau d’expérience, leur discipline ou leur contexte et aux étudiants en formation initiale à l’enseignement (à tous les cycles). Une recherche L’équipe de l’OPIEVA mène actuellement une recherche qui vise à décrire les apports du jeu NÉO sur la compréhension du concept d’innovation en évaluation. Elle vise aussi à décrire l’expérience ludique vécue par les joueurs et à savoir si celle-ci peut influencer les pratiques évaluatives et encourager l’innovation en évaluation. Le projet s’inscrit dans le contexte de mouvance actuel où repenser l’évaluation et innover dans ce domaine comportent plusieurs défis pour les personnels enseignants des milieux scolaires et au postsecondaire. Objectifs de l’atelier 1) Reconnaître les principales caractéristiques de l’innovation en évaluation 2) Créer des évaluations innovantes Réfléchir à sa posture d’évaluateur