Program
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08:00
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08:30
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Mot de bienvenue
Madame Isabelle Demers, Ph.D., pht Physiothérapeute programme MMM et Professionnelle désignée à l’harmonisation et au développement des pratiques DI/TSA/DP Madame Josée Plamondon, M.Ps., M.A.P. Directrice adjointe des programmes - Direction Déficience intellectuelle trouble du spectre d’autisme et Déficience physique(DITSADP), volet jeunesse
08:45
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Conférence : La scoliose; la reconnaître et bien l'orienter
Mélanie Sarda, physiothérapeute, CHU Sainte-Justine Quelle est l’origine de la scoliose? Pourquoi plus les filles que les garçons? Pourquoi certaines évoluent alors que certaines restent stables? Nous sommes loin de connaître tous les secrets de la scoliose, mais chaque année nous la démystifions un peu plus. La chose la plus importante est de la dépister assez tôt pour pouvoir mieux la contrôler. Une scoliose mature est bien différente d’une scoliose en croissance, et bien que la majorité des scolioses soient idiopathiques, certaines sont signe d’une pathologie plus sérieuse. Nous verrons donc l’évaluation pour bien l’évaluer, mais aussi quels sont les traitements à ce jour qui ont démontré leur efficacité selon l’âge, et quels sont ceux qui nous donnent espoir, mais sont encore à l’étude.
09:45
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Innovations et recherches - Pop up scientifiques
En collaboration avec le Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) du CIUSSS de la Capitale-Nationale, cette séance permettra aux participants d’être aux faits des innovations en cours dans le milieu de la recherche. Des chercheurs et des étudiants offriront de courtes présentations de leurs projets et des avancées scientifiques.
10:45
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Conférence : Plagiocéphalie et traitement (orthèses crâniennes) - Titre provisoire
Dre Marie-Danielle Boucher, médecin et Annie Vallières, physiothérapeute, CIUSSS de la Capitale-Nationale La Plagiocéphalie : Plate ou non ?? La plagiocéphalie positionnelle est une problématique fréquente chez les nourrissons, dont l’incidence a considérablement augmenté depuis l’introduction des recommandations visant à coucher les bébés sur le dos. Bien qu’essentielle pour prévenir la mort subite du nourrisson, cette mesure a engendré un besoin accru de dépistage et d'intervention précoce en lien avec les asymétries crâniennes. Dans cette présentation, Dre Marie-Danielle Boucher et Annie Vallières proposeront un tour d’horizon complet sur la plagiocéphalie, de la distinction entre les différents types d’asymétries crâniennes jusqu’à l’identification des signes pouvant évoquer une craniosynostose. Elles exposeront les étapes clés de l’évaluation clinique, incluant l’examen du crâne, du visage et du cou, de même que les outils disponibles pour évaluer la sévérité de la déformation. Un accent particulier sera mis sur les modalités de traitement, notamment la physiothérapie, les stratégies de positionnement à mettre en place dès les premières semaines de vie, ainsi que les indications et le fonctionnement de l’orthèse crânienne. En démystifiant plusieurs mythes persistants, les conférencières mettront en lumière l’importance d’une prise en charge interdisciplinaire et d’une intervention rapide afin d’optimiser les résultats tant sur le plan esthétique que fonctionnel.
13:00
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Conférence : Comprendre les troubles neurologiques fonctionnels et leur traitement en physiothérapie neurologique et pédiatrique
Pierre-Luc Lévesque, physiothérapeute, Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) Le trouble neurologique fonctionnel (TNF) était anciennement appelé « trouble de conversion » et demeure un diagnostic méconnu et stigmatisé au Québec et partout ailleurs. Jusqu'à tout récemment, aucune équipe dédiée ou aucun programme de réadaptation n'existait au Québec jusqu'à la création de la clinique TNF du CHUM en mai 2018. Malheureusement, ces patients sont souvent laissés à eux-mêmes, tout en multipliant les demandes de consultations et les investigations. Ce diagnostic représenterait de 14 % à 30 % des consultations en service de neurologie. Malheureusement, les professionnels de la santé se sentent non éduqués et mal outillés pour travailler avec cette clientèle. Contrairement à des maladies structurelles comme un AVC ou la sclérose en plaques, il s’agit d’une condition où le patient a des symptômes neurologiques dont la cause n’est pas une maladie neurologique organique, donc sans qu’il n’y ait de dommage au système nerveux. Le cerveau envoie au corps ou reçoit du corps des messages « erronés » en raison d’un dérèglement dans l’interaction entre les réseaux de neurones responsables des émotions et d’autres réseaux du système nerveux. Il s’agit donc d’une condition réversible qui peut toucher toute personne dès l'âge de raison. Il est donc plus fréquent qu'on ne le croit en pédiatrie. Les symptômes sont réels, générés par le cerveau et indépendants de la volonté. Le traitement de cette clientèle représente un défi pour les physiothérapeutes, qui ont un rôle primordial dans l'équipe transdisciplinaire pour la réadaptation de cette clientèle.
15:00
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Conférence : La pédiatrie et l'oncologie... soyez alertes !
Dr Norbert Dion, MD, FRCSC Chirurgien orthopédiste oncologue CHU de Québec-Université Laval- Hôtel-Dieu Professeur agrégé Responsable de la Division d'Orthopédie Département de Chirurgie, Université Laval Les tumeurs du système musculosquelettiques, qu’elles soient bénignes ou malignes, sont peu fréquentes dans le contexte pédiatrique. De plus, elles sont malheureusement souvent diagnostiquées tardivement, avec parfois un impact négatif sur la survie et le devenir fonctionnel des enfants. Ceci peut s’expliquer par le délai avant la consultation médicale, par la subtilité ou la non-spécificité des symptômes rapportés par le patient, mais aussi par la méconnaissance de ces pathologies par le médecin ou l’intervenant consulté. Nous aborderons les tumeurs bénignes et malignes de l’os les plus souvent rencontrés en pédiatrie, en tentant d’identifier des signaux d’alarme pouvant être retrouvés au questionnaire et à l’examen physique. Il sera aussi question de la meilleure trajectoire à adopter lorsqu’un tel diagnostic est suspecté. Finalement, un survol de la plastie de rotation sera fait, en situant son rôle dans la prise en charge d’une tumeur osseuse maligne du membre inférieur en pédiatrie.