Congrès SPPQ 2024 - Phytoprotection: vers un diagnostic de nouvelle génération

Joël D’Astous-Pagé (M. Sc.) est professionnel de recherche à l'IRDA. Il est détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Sherbrooke. Son projet de maîtrise, effectué en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), visait l’identification de polymorphismes d’ADN (SNPs) en lien avec la détermination des caractères de qualité de la viande de porc. Au sein de l'IRDA, il est principalement affecté au laboratoire d’écologie microbienne où il met à profit ses connaissances dans l’utilisation des dernières techniques de biologie moléculaire. Il poursuit actuellement un certificat en informatique à l’Université Laval dans le but d’accroître les expertises de l’équipe en analyse bio-informatique et en biostatistique.

Julie Bouchard est diplômée d’un baccalauréat en biologie et d’un baccalauréat en agronomie de l’Université Laval et est détentrice d’une maîtrise en biologie végétale, spécialisée en phytopathologie. Elle est pathologiste forestière au Service de la gestion des ravageurs forestiers de la Direction de la protection des forêts du ministère des Ressources naturelles et des forêts (MRNF) depuis 15 ans. Elle met à profit son expertise en pathologie forestière dans divers comités, groupes de travail et projets spéciaux sur la détection, le suivi et la gestion des ravageurs indigènes ainsi que sur les problématiques liées aux espèces exotiques envahissantes dans les forêts naturelles, les plantations et les pépinières forestières. Dans le cadre de ses fonctions, elle agit entre autres en tant que coordonnatrice de l’équipe du contrôle phytosanitaire des plants destinés au reboisement.

Antoine Dionne a obtenu un diplôme de maîtrise en microbiologie agroalimentaire de l’Université Laval en 2007. Il est phytopathologiste au LEDP depuis 2015. Il y assure la coordination des activités de mise au point technique et de surveillance du territoire en phytopathologie.

Thomas Jeanne (M. Sc.) a finalisé sa formation universitaire commencée en France par une maîtrise en microbiologie agroalimentaire à l’Université Laval. De 2003 à 2006, il a travaillé en recherche dans le domaine de l’œnologie à la Faculté de Bordeaux et a joint les rangs de l’IRDA en 2006. Il se passionne particulièrement pour les projets de recherche en écologie microbienne, aussi bien en microbiologie des sols qu’en bioprocédés. Il coordonne les activités de recherche et développement du laboratoire d’écologie microbienne ainsi que l’offre de service qui en découle. Thomas utilise quotidiennement les dernières techniques de biologie moléculaire et l’ensemble des outils de bio-informatique sur la plateforme Linux. La maîtrise de ces outils est essentielle à l’interprétation et à la diffusion des résultats de séquençage à haut débit.

Vahid Jalali Javaran est étudiant chercheur dans le laboratoire du Pr. Peter Moffett à l'université de Sherbrooke et complète ses travaux de recherches doctorale parmi l'équipe du Dr. Mamadou Lamine Fall au Centre de recherche et de Développement d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il s'intéresse particulièrement à l'avancement des outils de détection des virus pour étudier les interactions complexes entre les virus, leurs vecteurs et leurs hôtes. Récemment, il a réussi à optimiser un outil de détection des virus abordable basé sur le séquençage de troisième génération. Plus précisément, notre attention s'est portée sur l'utilisation des ARN double brin pour identifier de manière précise et rapide les virus de végétaux grâce à l'utilisation de la technologie de séquençage Nanopore.

Martin Laforest est chercheur en malherbologie au Centre de recherche et de développement de Saint-Jean-sur-Richelieu d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Ces projets portent donc sur l’étude des mauvaises herbes, avec un accent particulier sur les mécanismes qui confèrent la résistance aux herbicides. Ces informations sont utilisées pour développer des outils qui aident les producteurs à mieux gérer cette problématique.

Anne possède un baccalauréat en biologie de l’Université de Montréal et une maîtrise en écologie forestière (entomologie) de l’Université du Québec à Montréal. Elle travaille au PRISME depuis 2016 comme professionnelle de recherche. Son travail porte essentiellement sur les détection des complexes de pourritures bactériennes dans l'oignon.

Dr. Edel Pérez-López est professeur agrégé de phytopathologie à l'Université Laval. Il a obtenu son BSc en biochimie à l'Université de La Havane, à Cuba, puis il a fait un doctorat de l'Universidad Veracruzana, au Mexique. Par la suite, il a fait un post-doctorat à l'Université Auburn, aux États-Unis, et un autre à l'Université de la Saskatchewan. Depuis qu'il a rejoint l'Université Laval, l'EdeLab est concentré à l'étude de divers pathogènes des plantes et insectes vecteurs d'agents pathogènes comme les phytoplasmes. Edel et son équipe ont travaillé et travaillent activement à l'optimisation des méthodes de détection et de quantification des phytoplasmes en Amérique du Nord.

Andréanne possède un baccalauréat en biologie-écologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières et une maîtrise en phytopathologie de l'Université McGill, en collaboration avec la compagnie de recherche Phytodata. Au PRISME depuis 2015, elle travaille d’abord comme dépisteure et comme professionnelle de recherche en phytopathologie depuis 2017. Elle travaille principalement sur les maladies de sol dans les cultures maraîchères.

Hervé Van Der Heyden est actuellement chercheur en phytopathologie au Centre de Recherche et de développement de Saint-Jean-sur-Richelieu d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Il s’intéresse à la biologie des populations de champignons et oomycètes phytopathogènes, en particulier celles qui causent les maladies racinaires, et à l'application de techniques moléculaires et statistiques pour modéliser, surveiller et améliorer notre compréhension de la dynamique des populations et anticiper et atténuer le risque de développement des maladies des plantes à différentes échelles.

Julien Vivancos est entré en poste au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ au début de l’été 2016 à titre de professionnel en phytopathologie. Il détient un doctorat en amélioration génétique des végétaux de l’Université de Paris XI et a fait des études postdoctorales en phytopathologie à l’Université Laval.