Réinventer la 1re ligne au Québec: l’innovation sociale au service de l’équité en santé durable

Marie-Claude Tremblay est professeure agrégée à la Faculté de médecine de l’Université Laval. En partenariat respectueux, réciproque et équitable avec des organisations, des communautés et des patients partenaires autochtones, ses travaux de recherche visent à générer des connaissances afin de soutenir le développement d’interventions qui permettent d’assurer la sécurité culturelle des soins aux populations autochtones. Son programme de recherche inclut des projets qui s’intéressent aux aspects politiques et culturels de l’accès et l’utilisation des soins, aux enjeux de racisme présents dans le système de santé, à la participation des patients dans les soins et la recherche, ainsi qu’à la réflexivité comme mode de transformation des pratiques de santé. Les expertises de la professeure Marie-Claude Tremblay font d’elle une présentatrice particulièrement pertinente afin de discuter de la première thématique, soit la sécurisation culturelle et les enjeux liés aux interventions dans des milieux interculturels.

Paul-Yves Weizineau est Atikamekw Nehirowisiwok, guide spirituel, guérisseur et enseignant traditionnel. Il a aussi occupé plusieurs fonctions au sein de sa communauté, notamment comme intervenant culturel au centre de santé d’Opitciwan et comme formateur pour plusieurs organismes. Il travaille en partenariat depuis 2020 au sein de plusieurs projets de recherche en lien avec la sécurité culturelle des soins et la santé autochtone. Dans le cadre d’un projet sur la sécurité culturelle des soins, Paul-Yves a formé l’équipe de la chercheuse Marie-Claude Tremblay aux perspectives atikamekw du bien-être et à la roue de la médecine. Il participera au symposium afin de partager son expérience sur la co-construction des pratiques innovantes avec les communautés autochtones. Sa présentation cadrera ainsi dans la première thématique portant sur la sécurisation culturelle et les enjeux liés aux interventions dans un contexte interculturel.

Anne-Marie Leclerc est professeure au département des sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ses intérêts de recherche portent sur la pratique infirmière, la santé des Premiers Peuples et la santé communautaire. Elle est scientifique en résidence à l’Observatoire des réalités autochtones urbaines pour l’année 2024-2025. L’expertise de la professeure Anne-Marie Leclerc s’inscrit en cohérence avec la première thématique du symposium, soit la sécurisation culturelle des soins et les enjeux liés à l’intervention en contexte interculturel.

Engagée au sein du Mouvement des Centres d’amitié autochtones du Québec depuis 6 ans, Audrey Pinsonnault occupe présentement le poste de conseillère en évaluation des programmes et services au sein de l’Observatoire des réalités autochtones urbaines. Formée en anthropologie et en sociologie, elle a pris part à de nombreux projets de recherche et d’évaluation en contexte autochtone.

Engagée au sein du Mouvement des Centres d’amitié autochtones du Québec depuis 6 ans, Audrey Pinsonnault occupe présentement le poste de conseillère en évaluation des programmes et services au sein de l’Observatoire des réalités autochtones urbaines. Formée en anthropologie et en sociologie, elle a pris part à de nombreux projets de recherche et d’évaluation en contexte autochtone.

Lucienne Martins Borges est professeure titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle est chercheure au sein de l’Équipe de recherche en partenariat sur la diversité culturelle et l’immigration dans la région de Québec (ÉDIQ) et psychologue responsable au Service d’Aide Psychologique Spécialisée aux Immigrants et Réfugiés (SAPSIR^©).

Mariá Boeira Lodetti est professeure à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle est chercheure au sein de l’Équipe de recherche en partenariat sur la diversité culturelle et l’immigration dans la région de Québec. Elle est psychologue clinicienne et diplômée au doctorat en travail social.  Les expertises de ces deux professeures s'inscrivent de façon particulièrement pertinente dans la première thématique du symposium, soit la sécurisation culturelle des soins et les enjeux liés à l’intervention en contexte interculturel.

Laurie Arsenault-Paré est directrice du Carrefour d’Action Interculturelle un organisme communautaire de la ville de Québec dont la mission est de contribuer activement à l’inclusion sociale et économique des personnes (im)migrantes sans égard à leur situation migratoire. Elle a réalisé une maîtrise en travail social portant sur la considération de l’identité religieuse dans les interventions en contextes interculturelle et est membre du comité directeur de l’Équipe de recherche en partenariat sur la diversité culturelle et l’immigration dans la région de Québec (ÉDIQ).

Nancy Côté interviendra dans le cadre de la thématique 2 sur l’approche de proximité. Elle est professeure agrégée au département de sociologie de l'Université Laval, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sociologie du travail et des organisations de santé. Elle dirige également une équipe de recherche en partenariat sur Les innovations sociales en soins et services de proximité. Ses recherches portent sur l’innovation dans les soins primaires, incluant les modes de gouvernance, de collaboration et de redéfinition des rôles professionnels. Elle a mené le projet Covid Vulnérabilités qui s'est intéressée à des pratiques prometteuses, dont l’approche de proximité, qui visait à rejoindre des populations en situation de vulnérabilité pendant la pandémie Covid 19.

Dave Laverdière, étudiant à la maitrise en sociologie à l’Université Laval, a participé activement au projet Covid vulnérabilités. Il a également travaillé dans le milieu communautaire comme intervenant psychosocial pendant plus de 10 ans.

Lucille Langlois est travailleuse sociale. Elle a œuvré en région, en milieux ruraux et en milieu urbain dans la région de Québec. Ses travaux portent principalement sur le développement des pratiques interprofessionnelles et intersectorielles. Par le dialogue et l’interconnexion entre une diversité de savoirs, elle a soutenu la coconstruction de réponses adaptées aux réalités des populations et des communautés locales en situation de vulnérabilité. Elle contribue depuis les 25 dernières années au développement et au soutien des pratiques d’interventions de proximité avec les équipes de recherche dans une fonction de gestion au sein du RSSS. Ses travaux des prochaines années mettront l’emphase sur la pérennité des pratiques d’intervention de proximité et le déploiement d’offres de services de proximité qui s’ancrent à des pratiques d’intervention adaptées aux besoins et aux réalités des populations à qui elles s’adressent.

Julie Huot est directrice générale de Commun'action 0-5, organisme communautaire Famille, est engagée dans le milieu communautaire en Basse-Ville en petite enfance depuis 10. Elle met un point d'honneur à garder le focus sur l'importance de l'agir tôt, la valorisation du travail en collaboration et l'accompagnement personnalisé des familles.

Catherine Slight est organisatrice communautaire à l’Office municipal d’habitation de Québec depuis maintenant deux ans et c’est dans ce contexte qu’elle a été amenée à s’impliquer dans une approche de proximité. Elle a pu constater dans le cadre de ses interventions que l’intervention de proximité est importante afin de parvenir à agir collectivement sur des enjeux qui touchent les locataires d’habitations à loyer modique, et ce, dans un souci de développement du pouvoir d’agir des individus issus de milieux défavorisés.

Margarita Morales, travailleuse sociale, est intervenantes de proximité depuis plusieurs années. Elle a développé sa pratique dans différentes communautés locales. Elle a aussi œuvré en milieu scolaire et en milieu communautaire. Elle fait partie d’une équipe intersectorielle et membre d’une équipe d’intervenants de proximité au CIUSSS qui réfléchit leur pratique et les différents enjeux rencontrés.

Catherine Raymond, organisatrice communautaire au CIUSSS de la Capitale-Nationale depuis plusieurs années, détient une longue expérience de la pratique de l’intervention de proximité. Elle a œuvré dans plusieurs communautés locales. Son rôle est spécifiquement en développement des communautés. Elle collabore avec les partenaires intersectorielles et offrent un soutien aux organismes communautaires dans la réalisation de leur mandat. Elle occupe aussi un rôle de coordination de tables de concertation du réseau local de services.

Nancy Desautels est cadre supérieure dans le réseau de la santé et des services sociaux au Québec, plus particulièrement au CIUSSS de l’Estrie - CHUS. Par ses différentes fonctions, elle expérimente la gestion transversale depuis près de 20 ans, principalement en gestion de crise. Depuis 2022, elle travaille à déployer un nouveau mode de gestion de proximité dans son organisation, soit la coordination opérationnelle locale (COL). Elle y supervise 10 cadres intermédiaires qui œuvrent localement au quotidien, et ce, dans les 9 RLS de l’Estrie. Elle est aussi co-chercheuse avec Lara Maillet sur le projet de recherche intitulé : Gouvernance et turbulences : analyser l’expérience de l’Estrie en situation de pandémie COVID-19 et de reprise post pandémique pour en tirer des apprentissages collectifs pour les régions du Québec.

Lara Maillet, Ph. D., est professeure agrégée à l’École Nationale d’Administration Publique (ÉNAP) en gestion des services de santé et services sociaux, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en systèmes adaptatifs en santé et services sociaux (CRC SA3S) et directrice du Laboratoire en recherche et interventions systémiques en santé. Elle est directrice du Centre de recherche sur la gouvernance (CERGO) de l'ÉNAP et co-dirige l'axe Pratiques et gouvernance (PGSSS) au sein de l'Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (IUPLSSS). Lara Maillet possède une solide expertise en organisation des services de santé. Son travail porte sur l’adaptation, la transformation et la complexité des systèmes de santé avec un partie pris pour l’implantation de stratégies innovantes visant l’amélioration de l’accessibilité et l’équité des services en santé et services sociaux.

Isabelle Ruelland professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur l’analyse des pratiques d’intervention collective et des réseaux de collaboration intersectorielle dans une perspective de réduction des inégalités sociales de pouvoir. Elle s'intéresse particulièrement aux enjeux de reproduction sociale des inégalités au sein des organisations ainsi qu’aux méthodologies de recherche et d’intervention cocréées avec les citoyen.ne.s agissant sur ces enjeux. Elle présentera ses travaux dans le cadre de la thématique sur l’intersectorialité.

Yasmine Frikha est ergothérapeute et étudiante au doctorat en ergothérapie et en sociologie des professions à l’Université Laval sous la direction d’Andrew Freeman et Nancy côté. Elle est membre du VITAM- centre de recherche sur la santé durable. Sa thèse porte sur la construction de l’identité professionnelle et son influence sur le développement de la capacité à négocier et optimiser les rôles en interprofessionnalité et intersectorialité. Elle étudie le cas des ergothérapeutes québécois et français. En tant qu’auxiliaire de recherche dans l’équipe de Nancy Côté au VITAM, elle a également coordonné la phase 2 du projet Archimède, un modèle interprofessionnel en co-location en première ligne. Les intérêts de recherche de Yasmine Frikha pour l’identité professionnelle, notamment en contexte de collaboration, lui permettra de s’inscrire dans la thématique abordant les collaborations intersectorielles.

Andrew Freeman est professeur agrégé à l’École des sciences en réadaptation (Faculté de médecine) de l'Université Laval, membre de VITAM - Centre de recherche sur la santé durable, membre de l’Institut d’éthique appliquée (Université Laval), et Directeur-Pratique de la Fédération mondiale des ergothérapeutes. Dans sa recherche, il s'intéresse au contexte de la pratique en santé et de services sociaux, incluant les conditions, qui permettent aux professionnels de fournir des services de grande qualité dans le contexte contemporain. Cet intérêt comprend une concentration sur l'interface « contexte-praticien ». Le professeur Andrew Freeman présentera dans le cadre de la thématique portant sur les collaborations intersectorielles en contexte d’innovations sociales.

Agente de recherche au Regroupement des organismes communautaires de la région 03 (ROC 03) depuis plus de 16 ans, Valérie Lapierre œuvre dans le milieu communautaire de la région depuis plus de 28 ans. Elle a notamment travaillé auprès des jeunes en difficulté et des femmes victimes de violence.

Georges-Charles Thiebaut est commissaire adjoint à l’évaluation et scientifique principal. Son mandat au CSBE est de piloter le porte-folio des projets, et d’améliorer, en collaboration avec tous les membres de l’organisation, les processus de production scientifique et de gestion de projet. Il supervise également le développement théorique et méthodologique des produits de connaissances du commissaire à la santé et au bien-être. Georges Charles détient un doctorat en santé publique, spécialisé en gestion des services de santé. Il a œuvré pendant plusieurs années comme cadre intermédiaire et supérieur au sein du réseau de la santé et des services sociaux. Il a également développé et appliqué plusieurs cadres d’évaluation de la performance, notamment le cadre de l’institut canadien d’information sur la santé et le modèle d’analyse de la performance des trajectoires, utilisé par plusieurs CI(U)SSS au Québec.