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Enregistrement, remise des cocardes, café, etc.
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Monique Brodeur, présidente du Conseil supérieur de l’éducation du Québec (CSE), jouera le rôle de grande témoin de cette journée interordre sur l’IA en éducation. Elle conclura notre événement en partageant ses observations et ses réflexions sur les défis et les opportunités de l’IA générative en éducation, soulevés par nos participants tout au long de la journée. Monique Brodeur est présidente du Conseil supérieur de l’éducation du Québec (CSE). À ce titre, elle a participé au rapport du Conseil de l’innovation Prêt pour l’IA (2024) et à celui produit conjointement avec la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) sur l’impact de l’IA générative en enseignement supérieur (2024). Détentrice d’un doctorat et d’une maîtrise en psychopédagogie de l’Université Laval, ainsi que d’un baccalauréat en orthopédagogie de l’Université de Montréal, elle possède une vaste expérience en éducation. Professeure en adaptation scolaire et sociale à l’UQAM, elle y a assumé notamment la responsabilité de doyenne intérimaire de la Faculté de science politique et de droit (2020-2022) et de doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation (2009-2019).
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Conversation entre Fanny Joussemet, enseignante en sociologie au Cégep de Saint-Laurent, et Marie-Jean Meurs, professeure agrégée au département d’informatique de la Faculté des sciences de l’UQAM. Cette conférence permettra de mieux comprendre les outils basés sur l'IA générative pour mieux les faire comprendre aux personnes étudiantes. Posant les bases communes nécessaires aux travaux de la journée, cet échange soulignera l’indispensable posture de questionnement propre aux pédagogues. Faut-il intégrer ces outils à nos pratiques? Si oui, comment le faire de manière raisonnable? Fanny Joussemet, enseignante en sociologie au Cégep de Saint-Laurent, a développé le cours transdisciplinaire IA au quotidien et sa plateforme de ressources libres. Depuis de nombreuses années, elle partage également son temps comme enseignante au Collège de Bois-de-Boulogne. Conseillère pédagogique à l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC), elle est responsable des communautés de pratique virtuelle, y compris celle dédiée à l’IA en enseignement. Elle a rédigé le mémoire de l’AQPC sur l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle générative en enseignement supérieur qui a été déposé dans le cadre de l’appel du comité conjoint du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et de la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST). À Saint-Laurent, elle coordonne également le programme de Sciences humaines et dirige le projet IA et réussite, répertoriant depuis l’automne 2023 les impacts des IA génératives dans le milieu et mettant en place, depuis l’hiver 2024, des formations tant pour les personnes enseignantes que les personnes étudiantes. Marie-Jean Meurs est professeure agrégée au département d’informatique de la Faculté des sciences de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur l’intelligence artificielle et notamment sur l’apprentissage automatique pour le traitement du langage naturel et l’analyse de données. Directrice scientifique de Calcul Québec et vice-présidente du Conseil des chercheurs de l’Alliance de recherche numérique du Canada, elle est également membre du Conseil d’administration du Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQNT).
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Ce panel se penchera sur les défis provoqués par l’IA générative en enseignement supérieur. À travers des récits de pratiques et d’expériences, nos personnes panelistes étudiantes et enseignantes discuteront de l’usage qu’ils en font. Ils s’intéresseront particulièrement aux opportunités et enjeux dans le soutien à la réussite étudiante en lien avec leurs apprentissages. Ils échangeront aussi sur leur vision d’une approche interordre. Animateur du panel : Jean-Hugues Roy (professeur, École des médias, UQAM). Personnes participant au panel : Patrick Charland (professeur, Département de didactique, UQAM), Yasmin Leonardos Haddad (professeure, département de philosophie, Collège Bois-de-Boulogne), Justin Lepitre (étudiant au baccalauréat en médias interactifs, UQAM) et Élianne Rocherfort (étudiante au baccalauréat en communication, création médias et médias interactifs, UQAM).
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6 sessions parallèlesCet atelier a pour objectif, d’une part, de mieux comprendre les différents enjeux de l’IA en enseignement et, d’autre part, d'identifier des pistes pédagogiques pour intégrer l’IA de manière responsable dans son enseignement. À partir des pratiques pédagogiques des participant·es et d’exemples, nous commencerons par identifier différents enjeux que les usages de l’IA en enseignement peuvent susciter. Nous discuterons ensuite des pistes pédagogiques susceptibles de prendre en compte les enjeux éthiques et critiques de l’IA en enseignement de manière à ce qu’elles soient utilisées de manière responsable. Animé par : Simon Collin est professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l'UQAM. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité numérique en éducation (https://www.simoncollin.org/) et chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Il est membre de l’axe « Éducation et capacitation » de l’OBVIA et du Groupe de recherche interuniversitaire sur l’intégration pédagogique des technologies de l’information et de la communication (GRIIPTIC). Il s’intéresse aux enjeux d’équité et de démocratisation que suscitent les technologies en éducation, qu’il aborde au croisement des travaux interdisciplinaires de la technique et des théories critiques. Emmanuelle Marceau est professeure associée à l’École de santé publique (ESPUM) de l’Université de Montréal, enseignante de philosophie et chercheure au cégep du Vieux Montréal, ainsi que chargée de cours à l’Université de Sherbrooke. Elle est chercheure au Centre de recherche en droit publique (CRDP), chercheure associée au Centre de recherche en éthique (CRÉ), et dans l’axe « gouvernance et éthique », à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OVBIA). Elle est par ailleurs chercheure en résidence à l'Institut des Études et de la Recherche sur le Droit et la Justice (IERDJ). Elle s’intéresse aux modes de gouvernance et leurs interactions (éthique appliquée, droit et déontologie) dans une perspective de recherche de justice.
Cet atelier traitera de questions importantes concernant l'agentivité du processus de création et amènera les personnes participantes à réfléchir aux fonctions de l'IA. Autrement dit, comment pouvons-nous assurer le contrôle de notre propre processus de création tout en tirant parti des possibilités offertes par ce nouvel outil? Ensemble, nous réfléchirons aux stratégies pour éviter que l'IA ne se substitue à notre créativité. L'atelier s'adresse à toute personne, novice ou expérimentée, qui s'est déjà exposée à l'IA générative. Atelier animé par : Pier-Luc de Chantal est professeur au département de psychologie à l'UQAM et directeur du laboratoire CREO sur la cognition et la créativité. Il est membre de l'Institut des sciences cognitives et du Centre de recherche en neurosciences cognitives (NeuroQAM). Ses intérêts portent sur les déterminants cognitifs du raisonnement et de la créativité, ainsi que sur les possibilités offertes par les technologies numériques pour la recherche et l'avancement des connaissances sur la cognition humaine. Ses recherches les plus récentes portent sur l’utilisation de l’IA dans le processus de création. Simon-Matthew Séguin est à la fois designer multidisciplinaire et professeur invité à l'école de design de l'UQAM. Combinant une expérience académique solide avec une carrière professionnelle distinguée. Simon a œuvré professionnellement dans l'industrie du design en tant que designer interactif spécialisée dans le design d'expériences muséales. Ses domaines d'enseignement incluent entre autres le design d'exposition et le design d'interaction. Il explore actuellement des avenues de recherche sur le rôle du design en pédagogie et en éducation dans le cadre d’une maîtrise à l’Université Laval.
Cet atelier permettra aux participant·es de partager leurs expériences personnelles leurs réflexions, leurs craintes et suggestions en réaction aux enjeux pédagogiques soulevés par les outils d’IA en évaluation des apprentissages. Devrons-nous changer le contenu des évaluations ? La forme des évaluations ? Comment mieux évaluer dans un contexte marqué par la présence de l’IA ? C’est ce que nous essayerons de démystifier. Atelier animé par : Yasmin Leonardos Haddad est enseignante en philosophie au Collège de Bois-de-Boulogne et chercheuse postdoctorale au Département de Philosophie de l’UQAM. Sa recherche est financée par le FRQSC. Spécialiste en philosophie des sciences avec un intérêt particulier pour la philosophie de la biologie et l'éthique des données, Yasmin s’intéresse également à l’impact de l’IA générative dans l’enseignement et dans les pratiques pédagogiques. Son travail de recherche se concentre sur l'exploration des implications éthiques et philosophiques de la génétique et de la biotechnologie dans notre compréhension de l'individualité et de la diversité humaine. Raoul Kamga professeur au département de didactique de l’Université du Québec à Montréal. Depuis plusieurs années, il contribue à la formation continue et initiale du personnel enseignant. Il s’intéresse au développement de la compétence numérique du personnel enseignant et des élèves. Ses recherches abordent notamment la programmation informatique, la robotique pédagogique et l’intelligence artificielle.
Cet atelier offrira aux participant·es la possibilité de se questionner sur leurs besoins en détection de plagiat et sur les modifications imposées à leurs pratiques évaluatives face à la disponibilité croissante d'outils basés sur l'IA toujours plus puissants. Nous engagerons également une réflexion sur l'application des politiques institutionnelles en matière de plagiat face à la réalité de l'IA, ainsi qu'à la posture à adopter face aux évaluations, notamment en ce qui concerne l'intégration éthique de ces outils et la place de la formation à l'éthique de l'IA dans le développement d'une culture institutionnelle de l'intégrité académique. Atelier animé par : Frédérick Bruneault, Ph.D. (philosophie) est professeur de philosophie au Collège André-Laurendeau et professeur associé à l'École des médias de l'UQAM. Il est co-fondateur du Laboratoire d'éthique du numérique et de l'intelligence artificielle (LEN.IA), chercheur associé au Groupe de recherche sur la surveillance et l’information au quotidien (GRISQ), à l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique (OBVIA) et à l'Observatoire du numérique en éducation (ONE). Il codirige des projets de recherche qui portent notamment sur l’enseignement de l’éthique de l’IA, sur la citoyenneté numérique et sur les outils d’évaluation en éthique de l’IA. Il agit aussi à titre de formateur et consultant en éthique de l’IA auprès de différentes organisations. Marie-Michèle Daneau-Desjardins, DEC en Histoire et Civilisations et B.Sc. en Criminologie de l'UdeM, enseigne au Collège de Maisonneuve depuis 2022. Consultante clinique en délinquance juvénile depuis 2018, elle se spécialise dans l'évaluation et la gestion du risque chez les jeunes présentant des troubles mentaux. Avec une expérience variée, elle a travaillé dans des centres pour femmes victimes de violence conjugale et en psychiatrie/justice. Elle a également œuvré au centre de réadaptation en dépendance le Virage, la DPJ et les services correctionnels du Québec. Actuellement, ses valeurs féministes la guident vers la création d'un programme d'intervention contre la violence entre partenaires adolescents, en collaboration avec le réseau juvénile.
Dans cet atelier, vous aurez la chance de discuter autour des moyens et des actions à mettre en place pour développer votre professionnalité enseignante en fonction des outils d’IA générative. Cette discussion abordera entres autres les avantages et les désavantages de certains outils, ainsi qu’une appropriation potentielle au soutien de différentes tâches du corps enseignant en enseignement supérieur. Atelier animé par : Sandrine Prom Tep est professeure agrégée en marketing numérique à l’ESG UQAM. Sa recherche et ses enseignements sont spécialisés en comportement du consommateur numérique, sa participation en ligne, et plus particulièrement la qualité de service électronique expérimenté à travers les plateformes interactives (mobiles, médias sociaux, etc.). Elle participe à de nombreuses conférences scientifiques et d’industries à l’International, et a publié dans des revues scientifiques de haut calibre telles que Computers in Human Behavior, Psychology and Marketing, International journal of Bank Marketing, et d’autres. Depuis 2020, elle se concentre sur les agents conversationnels intelligents ou chatbots , et a obtenu deux subventions du Pôle montréalais en IA en enseignement supérieur pour développer une plateforme d’accompagnement de l’appropriation de l’IA par le corps enseignant. Bruno Santerre, avec plus de vingt ans d'expérience dans le secteur de l'éducation et des technologies numériques, se distingue par son expertise en pédagogie numérique et en gestion de projets éducatifs. Actuellement responsable de la coordination du programme Intégration multimédia au Collège de Bois-de-Boulogne, il a forgé son parcours professionnel à travers divers rôles significatifs dans l'enseignement supérieur, notamment au Cégep André-Laurendeau, et dans le domaine des médias numériques chez Radio-Canada. Sa carrière est marquée par une quête constante d'innovation dans l'application des technologies au service de l'éducation, et par un engagement profond envers le développement des compétences et l'excellence dans les processus d'enseignement et d'apprentissage.
L’atelier vise à coréfléchir sur les paramètres à considérer pour décider d’intégrer l’IA générative en enseignement supérieur. Quels peuvent en être les avantages, tant du côté de l’enseignement que de l’apprentissage ? Quels en sont les dangers ? Faut-il donner des lignes directrices distinctes selon le type de tâche à accomplir par les étudiant·es ? Jusqu’à quel point un travail produit avec l’aide d’une IA reste-t-il la création de l’étudiant·e ? La réponse à ces questions est-elle la même dans toutes les disciplines ? À travers cette coréflexion dirigée, les participant·es pourront déterminer jusqu’à quel point un consensus peut être dégagé. Atelier animé par : Juliane Bertrand est professeure en français langue seconde (anciennement maître de langue) et responsable de la Majeure en langues et cultures modernes à l’UQAM. Elle est cochercheure dans le Partenariat universitaire pour la prévention du plagiat (PUPP), un partenariat de recherche international financé par le CRSH sous la direction de Martine Peters, (UQO) qui s’intéresse au développement des compétences informationnelles, rédactionnelles et de référencement ainsi qu’à l’intégrité académique des étudiants de 1er cycle à l’ère de l’IA. Andy Kukuljan est un étudiant à la maitrise en didactique des langues à l'UQAM et un enseignant de français langue seconde au secondaire.
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Monique Brodeur, présidente du Conseil supérieur de l’éducation du Québec (CSE), est notre grande témoin de cette journée interordre sur l’IA en éducation. Elle conclura notre événement en partageant ses observations et ses réflexions sur les défis et les opportunités de l’IA générative en éducation, soulevés par nos participants tout au long de la journée. Monique Brodeur est présidente du Conseil supérieur de l’éducation du Québec (CSE). À ce titre, elle a participé au rapport du Conseil de l’innovation Prêt pour l’IA (2024) et à celui produit conjointement avec la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) sur l’impact de l’IA générative en enseignement supérieur (2024). Détentrice d’un doctorat et d’une maîtrise en psychopédagogie de l’Université Laval, ainsi que d’un baccalauréat en orthopédagogie de l’Université de Montréal, elle possède une vaste expérience en éducation. Professeure en adaptation scolaire et sociale à l’UQAM, elle y a assumé notamment la responsabilité de doyenne intérimaire de la Faculté de science politique et de droit (2020-2022) et de doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation (2009-2019).
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En clôture de cette journée, Luc Bégin (CEST) et Monique Brodeur (CSE) nous présenteront les principales recommandations issues du rapport du CSE et de la CEST sur les enjeux et les défis pédagogiques et éthiques de l’IA générative en enseignement supérieur. Dans les derniers mois, un comité mixte d’experts du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et de la Commission de l’éthique en science et technologie (CEST) a mené des travaux de réflexion, de consultation et d’analyse autour de l’utilisation de IA générative en enseignement supérieur. Luc Bégin est président de la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST), professeur titulaire à la Faculté de philosophie de l’Université Laval et directeur de la revue Éthique publique, revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale. Il fut le premier directeur de l’Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval (IDEA ; 2004-2016). Depuis plus de trente ans, il dispense ses enseignements et mène des recherches en philosophie morale, en philosophie du droit et en éthique appliquée (éthique publique, éthique organisationnelle et éthique professionnelle). À titre d’expert en éthique, il a été appelé à dispenser des formations et à fournir des conseils en éthique auprès d’organismes gouvernementaux et de nombreux ordres professionnels, en plus de participer à plusieurs commissions parlementaires. Monique Brodeur est présidente du Conseil supérieur de l’éducation du Québec (CSE). À ce titre, elle a participé au rapport du Conseil de l’innovation Prêt pour l’IA (2024) et à celui produit conjointement avec la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) sur l’impact de l’IA générative en enseignement supérieur (2024). Détentrice d’un doctorat et d’une maîtrise en psychopédagogie de l’Université Laval, ainsi que d’un baccalauréat en orthopédagogie de l’Université de Montréal, elle possède une vaste expérience en éducation. Professeure en adaptation scolaire et sociale à l’UQAM, elle y a assumé notamment la responsabilité de doyenne intérimaire de la Faculté de science politique et de droit (2020-2022) et de doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation (2009-2019).