Cette compétition de communication scientifique propose aux candidat.e.s de relever le défi de vulgarisation ou le défi média.

Défi Vulgarisation

Ce défi consiste à user de pédagogie et de créativité pour expliquer des concepts scientifiques clés de projets de recherche.

Durée maximale de chaque présentation : 5 minutes

  • L'épistémologie, qu'est-ce que ça mange pour déjeuner?

    L'épistémologie, qu'est-ce que ça mange pour déjeuner?

    Gabrielle Leblanc-Huard, étudiante au doctorat en travail social

    L'épistémologie correspond à la manière dont un chercheur conçoit le savoir et ce qui le rend valide de manière scientifique, sa "paire de lunettes" pour voir le monde. Étant pourtant une notion fondamentale, peu d'étudiants en dehors des sciences humaines la connaissent. Pour la vulgariser, je présenterai trois grandes épistémologies, soit l'épistémologie positiviste, l'épistémologie naturaliste et l'épistémologie transformationnelle en imageant, selon leurs principes directeurs, ce qui se retrouverait dans l'assiette de leur déjeuner. J'espère ainsi sensibiliser les étudiants-chercheurs à l'importance de se questionner sur leur propre posture épistémologique lorsqu’ils commencent leur projet de recherche.

  • Traiter les maladies héréditaires, c'est du gâteau

    Traiter les maladies héréditaires, c'est du gâteau

    Camille Bouchard, étudiante au doctorat en médecine moléculaire

    Les maladies héréditaires sont complexes et simples à la fois. En effet, elles sont variées et les symptômes sont parfois difficiles à expliquer, mais leur simplicité réside dans leur point commun, l'ajout, l'oubli ou la substitution d'un ingrédient. Leur transmission parfois dominante, parfois récessive n'est pas bien connue du grand public et j'ai l'objectif de rendre facile à comprendre pourquoi certaines maladies héréditaires semblent apparaitre subitement dans une famille alors qu'elles attendaient que toutes les conditions soient réunies pour apparaitre. Je vais aussi démystifier l'effet fondateur, qui est bien différent d'un mariage entre cousins.

  • L'hépatite B, une maladie contagieuse très répandue dans le monde

    L'hépatite B, une maladie contagieuse très répandue dans le monde

    Koffi Barnabé Kegbevi, étudiant à la maîtrise en santé publique

    L'hépatite B est une maladie infectieuse causée par un virus appelé virus de l'hépatite B. Il fait partie d'un ensemble de virus qui, une fois introduits dans le corps, s'attaquent de préférence au foie, un organe considéré comme l'usine d'épuration de tout l'organisme. À la différence des virus de l'hépatite A et E qui se transmettent par l'ingestion d’aliments, les virus de l'hépatite B, C et D se transmettent par les liquides corporels. Une personne infectée peut présenter, après plusieurs années d’évolution de la maladie, des complications redoutables que sont la cirrhose et le cancer du foie. Environ 254 millions de personnes dans le monde ont une hépatite B chronique et plus de 600 000 personnes en décèdent annuellement. Il existe un vaccin efficace pour tous les groupes d’âges. La gravité de la maladie, sa transmission rapide et l'existence de mesures préventives efficaces justifient qu'il faut en parler.

  • Rewrite DNA to cure Genetic Disease!

    Rewrite DNA to cure Genetic Disease!

    Ayesha Siddika, étudiante au doctorat en médecine moléculaire

    Présentation en anglais, sous titrée en français

    Réécrire l'ADN pour guérir les maladies génétiques

    Vous êtes-vous déjà demandé s'il était possible de réécrire le code de la vie elle-même, notre ADN ? Bienvenue dans le fascinant domaine de l'édition génétique où la science-fiction rencontre la réalité. Ici, nous pouvons manipuler les gènes, les éléments fondamentaux de la vie, pour potentiellement guérir les maladies génétiques. Au cœur de cette révolution scientifique se trouve une technologie révolutionnaire connue sous le nom d'édition de gènes de type Prime. Ce changeur de jeu va au-delà des techniques traditionnelles d'édition génétique. C'est comme la fonction "chercher et remplacer" dans un traitement de texte, mais pour notre ADN. Imaginez un monde où les maladies pourraient être éliminées en réécrivant les parties défectueuses de notre ADN, c'est la promesse de l'édition de gènes de type Prime. L'édition de gènes de type Prime utilise la puissance de la cas9 nickase (ciseaux moléculaires) et de la transcriptase inverse (crayon moléculaire) travaillant en harmonie pour apporter des changements précis à notre code génétique. Elle ouvre un nouveau monde de possibilités dans le domaine des thérapies génétiques.

  • Faire peau neuve : science-fiction ou réalité?

    Faire peau neuve : science-fiction ou réalité?

    Isabel Celac, étudiante à la maîtrise en sciences cliniques et biomédicales

    La peau, le plus grand organe du corps humain, agit comme une barrière protectrice contre les agents nuisibles et les blessures. Lorsqu’elle est gravement endommagée, elle perd la capacité de se régénérer et sa guérison requiert des soins médicaux. Actuellement, le traitement des grands brûlés consiste à prélever une couche de peau saine du patient afin de la transplanter sur la zone brûlée. Le recours à cette technique standard est limité par la surface de peau saine disponible du patient. Dans ce contexte, notre laboratoire a développé une nouvelle technique permettant de produire des greffons de peau à partir des cellules du patient. Un prélèvement de peau saine de la dimension d'une pièce de deux dollars suffit à produire une multitude de greffons de peau reconstruite bilamellaire autologue (PRBA). Cette innovation pourrait transformer la médecine régénératrice et redéfinir les standards de soins pour les patients souffrant de brûlures sévères.

  • Cancer et Cognition : quand le social et l’économie font la différence !

    Cancer et Cognition : quand le social et l’économie font la différence !

    Sarah Harb, étudiante à la maîtrise en sciences pharmaceutiques

    Vivre avec un cancer du sein avancé implique de nombreux défis physiques, psychologiques et cognitifs. Les troubles cognitifs, tels que les troubles de mémoire, de raisonnement, de langage et de coordination des taches peuvent considérablement affecter la qualité de vie de ces personnes, limitant leur capacité à effectuer les activités quotidiennes et à être productives au travail. Bien que plusieurs facteurs de risque soient liés à ces troubles, les déterminants socio-économiques restent peu explorés, à cause du manque d’outils d’évaluation validés dans notre population. Notre projet vise donc à développer, traduire et valider des outils d’évaluation du statut socio-économique et de l’impact des troubles cognitifs sur la capacité de travail, adaptés au contexte québécois. Ce projet s’inscrit dans une perspective de santé durable, en promouvant une bonne santé physique et mentale et un emploi productif, tout en contribuant à réduire les inégalités socio-économiques.

  • Reconstruire des organes en laboratoire : une réalité ?

    Reconstruire des organes en laboratoire : une réalité ?

    Alexane Thibodeau, étudiante au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire

    Le génie tissulaire et la reconstruction d'organes en laboratoire redessinent l'avenir de la médecine en permettant de réparer ce qui semblait irréparable. Grâce à des techniques innovantes, pensons à l'impression 3D, les chercheurs créent des tissus et des organes artificiels à partir de cellules vivantes, offrant ainsi de nouveaux espoirs aux patients souffrant de maladies graves ou de blessures. En repoussant les limites de la biotechnologie, ces avancées ouvrent la voie à une médecine régénératrice qui pourrait non seulement améliorer les soins aux patients actuels, mais également offrir des perspectives inédites pour les générations futures. Découvrons ensemble comment cette révolution scientifique peut transformer radicalement notre approche des maladies et des lésions.

Défi média

Ce défi consiste à attirer l'attention des médias et de l'auditoire sur le projet de recherche. Après avoir rédigé un communiqué de presse, les candidats et les candidates n'auront que deux minutes pour vous convaincre de l'importance de leurs travaux de recherche.

  • Le système reproducteur masculin : tout un monde à découvrir !

    Le système reproducteur masculin : tout un monde à découvrir !

    Morgane Goux, étudiante à la maîtrise en médecine moléculaire

    Ces dernières années, nous avons tous entendu parler d’un couple dans notre entourage qui rencontre des difficultés à concevoir. A travers le monde, 186 millions de personnes sont concernées par l’infertilité. Malheureusement, le déclin de la fertilité des hommes est un fléau grandissant notamment en raison du rôle majeur joué par les facteurs comportementaux et environnementaux. A ce jour, dans 40 à 50% des cas, l’origine de cette infertilité est mal comprise à cause d’un manque de connaissances sur le fonctionnement du système reproducteur mâle. Des études récentes ont mis en évidence le rôle crucial de l’alimentation et du style de vie sur le pouvoir fécondant des spermatozoïdes. C’est pourquoi mieux comprendre l’impact de ces facteurs sur la fertilité masculine permettrait d’apporter des solutions novatrices pour les couples infertiles. Il reste encore beaucoup de chose à découvrir …

  • Traitement personnalisé avec la science des données

    Traitement personnalisé avec la science des données

    Kossi Clément Trenou, étudiant au doctorat en biostatistique

    La médecine adopte souvent une approche universelle pour diagnostiquer et traiter les maladies, en se basant sur des critères standardisés. Cette méthode peut ne pas convenir à tout le monde, car les individus peuvent réagir différemment aux traitements. Imaginez maintenant un monde où les traitements médicaux sont adaptés aux individus en prenant en compte leurs gènes, leur mode de vie et leur environnement. Nous explorons cela en utilisant des méthodes statistiques pour aider les médecins à trouver le meilleur traitement pour chaque patient. Il s’agit de comprendre comment l’effet du traitement varie selon ses caractéristiques. Par exemple, pour les patientes atteintes de cancer du sein, ces méthodes identifient le traitement optimal selon des caractéristiques comme l’âge, les autres maladies ou des informations spécifiques à leur cancer. Ces méthodes aident ainsi à prendre de meilleures décisions pour chaque patient, rendant les soins de santé plus efficaces et personnalisés.

  • To do or not to do a post-vasectomy semen analysis? The decision is yours!

    To do or not to do a post-vasectomy semen analysis? The decision is yours!

    Happy Tahirih Kampire, étudiantes au doctorat en épidémiologie

    Présentation en anglais, sous-titrée en français.

    Faire ou ne pas faire une analyse de sperme après une vasectomie ? La décision vous appartient !

    Seuls 55 à 71 % des hommes ayant subi une vasectomie se soumettent à une analyse de sperme. Selon le Modèle de Soutien à la Décision d’Ottawa (ODSM), la décision de réaliser ou non une analyse de sperme semble être une décision « difficile » pour ces hommes. Pour les aider dans leur prise de décision, nous avons créé un outil d'aide à la décision. Cet outil fournit des informations complètes sur l'analyse de sperme, les probabilités de succès ou d'échec de la vasectomie, les raisons de choisir ou non de faire le test, ainsi que les ressources disponibles. Lors des tests dans quatre cliniques, les hommes ont trouvé l'outil informatif et utile pour comprendre les avantages et les inconvénients de chaque option. Il a également aidé à clarifier leurs priorités et à assurer leur confiance dans leur décision. Les utilisateurs ont exprimé un haut degré de satisfaction quant à la convivialité de l'outil. Nous avons réussi à mettre en œuvre cet outil à Vasectomie Québec, touchant plus de 6000 patients. Cet outil innovant est conçu pour promouvoir une prise de décision éclairée et peut être facilement personnalisé pour d’autres établissements proposant des services de vasectomie.

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