L'avenir des études sur les jeux de hasard et d'argent 2023

Doctorante en psychologie avec une formation en sciences biologiques et en neurosciences cognitives, Elena Gomis-Vicent travaille comme chercheure boursière postdoctorale à l'Université de Valence, en Espagne. Elle explore le rôle potentiel de la réalité virtuelle pour l’amélioration de l'évaluation des troubles liés aux jeux de hasard et d'argent (JHA). Dans le cadre de cette étude, elle collabore avec le National Addiction Centre du King's College de Londres, au Royaume-Uni, en tant que chercheuse invitée. Dans le cadre de son projet doctoral à l'Université d'East London au Royaume-Uni, elle a étudié les effets cognitifs et physiologiques de la stimulation cérébrale non invasive (NIBS) sur les habitudes de JHA à faible et à haut risque. Dans le cadre de ce même projet, elle a mené un essai clinique à la National Problem Gambling Clinic au Royaume’Uni afin d'étudier la combinaison de la NIBS avec la thérapie cognitivo-comportementale. Enfin, elle a effectué un stage de recherche au Berenson-Allen Center for Non invasive Brain Stimulation à la Harvard Medical School, aux États-Unis. Son objectif est de poursuivre l’étude des processus neurophysiologiques sur lesquels reposent les comportements addictifs dans le but de découvrir des interventions alternatives et à faibles coûts qui peuvent améliorer les approches thérapeutiques existantes pour les comportements addictifs.

Jenny Blythe est doctorante NIHR à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Elles’intéresse aux stratégies mises en place par les gouvernements locaux afin de réduire les méfaits liés aux jeux de hasard et d'argent en utilisant des approches de santé publique et en considérant les déterminants commerciaux des méfaits. Elle est actuellement membre du comité sur la directive nationale sur les méfaits liés aux jeux de hasard et d’argent au Royaume-Uni. Jenny est médecin généraliste à East London (Royaume-Uni) et titulaire d'une maîtrise en santé publique de l'Université de Manchester au Royaume-Uni. Elle est également maître de conférences honoraires à la Barts and The London Medical School, au Royaume-Uni. Ses intérêts académiques comprennent l'enseignement des soins primaires et la santé publique.

Stephanie Merkouris est chargée de cours à l’École de Psychologie de l'Université Deakin. Elle a obtenu son doctorat de l'Université Monash en 2017, qui avait pour but d'identifier les prédicteurs de réussite thérapeutique dans le cadre d'un essai contrôlé randomisé portant sur des interventions psychologiques pour des problèmes liés aux jeux de hasard et d'argent. Ses principaux intérêts de recherche portent sur le développement et l'évaluation des traitements pour les personnes affectées par leurs comportements de jeu ou ceux de leurs proches, et en particulier sur la manière dont les avancées technologiques peuvent être utilisées pour faire progresser ces interventions. Cela s’inscrit en adéquation avec sa bourse postdoctorale actuelle, financée par l'Office du jeu responsable de Nouvelle-Galles du Sud, qui vise à développer et à évaluer une intervention en ligne autogérée pour les personnes affectées par le comportement de jeu d’une autre personne.

Thomas Babila Sama est titulaire d'un doctorat en sciences sociales (Ph.D) (obtenu en 10/2012), avec majeure en politiques sociales et publiques, de l'Université de Jyväskylä (Finlande). Ses recherches portent sur les politiques sociales et publiques, la recherche sur les dépendances, en particulier sur les politiques en matière d'alcool et de jeux de hasard et d'argent, les organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que les marchés de l'emploi et la migration. Il est également titulaire d'une maîtrise en sciences sociales (obtenue en 2007), avec majeure en politiques sociales et publiques, de l'Université de Jyväskylä (Finlande). Il est titulaire d’un baccalauréat en anthropologie (obtenu en 2003) de l'Université de Yaoundé 1 (Cameroun). En outre, il est titulaire d'un certificat d'études supérieures en éducation du Jyväskylä University of Applied Sciences Teacher Education College - Finlande (obtenu en 2011), et d'un certificat d'enseignant de grade 1 du Government Teachers' Training College (GTTC) de Kumba - Cameroun (obtenu en 1995). Sur le plan professionnel, Thomas est chercheur postdoctoral à la Faculté des Sciences sociales, au Département de la recherche sociale, à l'unité des politiques sociales et publiques de l'Université d'Helsinki, en Finlande.

Viktorija a obtenu son doctorat en économie de la santé à l’Université d’Exeter. Son doctorat avait pour objectif d'évaluer l’impact de l’obésité sur les résultats en matière d’éducation et d'emploi, en mettant particulièrement l'accent sur l'amélioration de la méthodologie causale pour estimer cet impact. Actuellement, à l'université de Glasgow, elle participe à plusieurs projets visant à évaluer l'influence de l'activité de jeu sur la probabilité de subir des préjudices associés aux jeux de hasard et d'argent, ainsi que sur son incidence globale sur la macroéconomie. Ses recherches englobent également les aspects économiques de l’obésité et les méthodes d’inférence causale dans la recherche en sciences sociales.

W. Spencer Murch est chercheur postdoctoral au Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université Concordia. Il est titulaire d'une bourse postdoctorale financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (2022-2024). Il a obtenu son doctorat en psychologie cognitive à l'Université de la Colombie-Britannique en 2020. Ses recherches visent à développer des connaissances et des systèmes de réduction des méfaits en lien avec les produits numériques addictifs, dont les applications et les sites Internet de jeux de hasard et d'argent en ligne.