* Toutes les heures indiquées sont basées sur l'heure Canada/Eastern EDT.

  • 08:00

    Canada/Eastern

    08:00 - 08:30 EDT
    Espace central

    Mot d'accueil et café

    08:30

    Canada/Eastern

    4 sessions parallèles
    08:30 - 11:30 EDT
    Salle 2

    Session de communications individuelles (A)

    Présidente de séance : Laurine Omnès.

    08:30 - 11:30 EDT
    Salle 4

    Session de communications individuelles (B)

    Président de séance : François Champagne-Tremblay.

    08:30 - 11:30 EDT
    Salle 5

    Table-ronde : Amitiés et inimitiés des philosophes : explorer la correspondance des Modernes

    La correspondance des philosophes est un lieu riche d’échanges qui peuvent aujourd’hui encore nous inspirer. L’intimité du rapport qu’elle permet ouvre la porte à une authenticité qui ne se trouve pas toujours dans les traités et dans les textes destinés à la publication. C’est à ce titre qu’elle est un trésor pour l’historiographe, qui, tourné vers le passé de ces échanges, les réactualise, ouvrant ainsi la voie à des recherches et à des débats qui assurent un avenir à la discussion philosophique. La présente proposition de table ronde veut tenter d’établir un contact plus immédiat et plus personnel avec les auteurs, que le passage du temps a quelquefois sacralisés en en figeant une image déformée dans l’imaginaire collectif, les reléguant à l’univers immobile des manuels d’histoire. Relire les Rousseau, Hume, Diderot, Conway et Condillac, c’est les faire revivre ; s’intéresser à leur correspondance, c’est leur redonner une figure humaine, c’est en devenir les contemporains et assurer un avenir à leurs philosophies. En donnant à voir l’aspect personnel de rapports surtout connus pour ce qu’ils eurent de public, notre table ronde sera l’espace tout indiqué pour interroger des auteurs qu’on ne connaît plus tant comme des personnes que des courants de pensée. Seront des nôtres des professeures des niveaux universitaire et collégial en philosophie, ainsi que des étudiants du même domaine, qui ont en commun d’avoir tous à cœur de veiller à l’avenir de la philosophie en s’intéressant à son histoire.

    08:30 - 12:00 EDT
    Salle 1

    Table-ronde du SIRPHI (1ère partie) : Sapere aude ? Regards historiques et critiques sur l’éthique intellectuelle des Lumières

    Nous proposons par la présente une table ronde autour de l’ouvrage collectif procédant de la première édition du SIRPhi (Collège Montmorency, novembre 2023), actuellement en évaluation aux Presses de l’Université Laval : Guillaume St-Laurent, Marie-Michèle Blondin & Charles Côté-Bouchard (dir.), Sapere aude ? Regards historiques et critiques sur l’éthique intellectuelle des Lumières (Presses de l’Université Laval, col. Kairos). Neuf des auteurs ont accepté de discuter leur contribution, chacune ayant été substantiellement révisée depuis la présentation initiale de celle-ci lors du SIRPhi afin d’assurer la cohésion d’ensemble de l’ouvrage. Cet ouvrage a pour objectif de contribuer aux débats philosophiques contemporains sur l’éthique intellectuelle des Lumières. Il propose en ce sens d’interroger l’histoire et l’actualité de l’injonction adressée à chacun d’examiner rationnellement sa vie, de développer son esprit critique, qui trouve sa plus célèbre expression dans la devise horatienne : « Sapere aude! » Comment comprendre cette norme qui concerne nos « comportements intellectuels », c’est-à-dire « les devoirs ou les vertus propres à la capacité de former des croyances et d’obtenir des connaissances en général »? Comment la définir par contraste avec d’autres prescriptions possibles, qui relèvent aussi, de jure et de facto, de l’héritage philosophique? Quelles inflexions caractéristiques a-t-elle connues au « siècle des Lumières », c’est-à-dire dans le contexte du xviiie siècle européen, relativement à ce qu’il convient d’appeler Lumières grecques? Quelles en furent par ailleurs les principales critiques formulées par les « Anti-lumières », conservatrices ou fidéistes, ou encore au nom des Lumières elles-mêmes? Quelle légitimité, enfin, peut-on encore lui reconnaître?

    09:30

    Canada/Eastern

    09:30 - 11:45 EDT
    Salle 6

    Colloque du CEEP (1ère partie)

    L’édition 2024 du colloque du CEEP se tiendra dans le cadre du congrès annuel de la Société de Philosophie du Québec (SPQ) les 3 et 4 juin au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Pour faire suite à l’édition 2023 du colloque du CEEP, qui portait sur le premier de la séquence des cours de philosophie au collégial, Philosophie et rationalité, et ayant pour titre Pourquoi les Grecs?, le comité organisateur de l’édition 2024 lance un appel à communications autour de thèmes et de questions portant sur le second cours de la séquence, soit L’être humain. L’orientation générale est de porter un regard critique sur certains idéaux philosophiques propres à la modernité : la raison, l’humanisme, l’universalisme, la liberté, l’égalité.

    11:30

    Canada/Eastern

    11:30 - 13:00 EDT
    Cafétéria du Cégep

    Diner

    12:30

    Canada/Eastern

    12:30 - 13:00 EDT
    Espace central

    Mot d'ouverture de la présidence de la SPQ

    13:00

    Canada/Eastern

    13:00 - 14:00 EDT
    Salle 7

    Conférence plénière : Amadou Sadjo Barry

    Présenté par Ernest Marie Mbonda. Titre : La philosophie à l'épreuve des extrêmes. Résumé : L’extrême est redevenu la catégorie en train de s’imposer pour caractériser notre monde de plus en plus fragilisé par les violences, les guerres, les effets du changement climatique, les tensions liées à l’immigration et à la gestion de la diversité, les bouleversements anthropologiques, socioéconomiques et intellectuels induits par la révolution numérique et la fragmentation normative et politique de notre monde. C’est donc l’image d’un monde cassé que nous renvoie nos quotidiens inscrits dans les dynamiques de l’extrême, que déploie la force des convictions et des passions. La philosophie peut-elle réparer notre monde ? y-a-t-il encore un sens à la philosophie, à philosopher, dans un monde « mobilisé » par les extrêmes ? Que devient la tâche critique de la philosophie et sa vocation éthique et herméneutique où les apriori, les émotions, l'histoire, les identités et les positionnements géopolitiques contraignent la pensée et empêchent l'émergence du jugement critique et de la nuance ?

    14:00

    Canada/Eastern

    4 sessions parallèles
    14:00 - 17:00 EDT
    Salle 6

    Colloque du CEEP (2ème partie)

    L’édition 2024 du colloque du CEEP se tiendra dans le cadre du congrès annuel de la Société de Philosophie du Québec (SPQ) les 3 et 4 juin au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Pour faire suite à l’édition 2023 du colloque du CEEP, qui portait sur le premier de la séquence des cours de philosophie au collégial, Philosophie et rationalité, et ayant pour titre Pourquoi les Grecs?, le comité organisateur de l’édition 2024 lance un appel à communications autour de thèmes et de questions portant sur le second cours de la séquence, soit L’être humain. L’orientation générale est de porter un regard critique sur certains idéaux philosophiques propres à la modernité : la raison, l’humanisme, l’universalisme, la liberté, l’égalité.

    14:00 - 17:00 EDT
    Salle 2

    Session de communications individuelles (C)

    Président de séance : Ernest-Marie Mbonda.

    14:00 - 17:00 EDT
    Salle 1

    Table-ronde du SIRPHI (2ème partie) : L'effervescence de la recherche en philosophie au collégial : enjeux et opportunités

    Dans un premier temps, cette table ronde souhaite rassembler des acteurs associatifs ou gouvernementaux importants pour la recherche au collégial afin que chacun d’eux puisse présenter les opportunités offertes aux chercheur.euse.s de collèges en philosophie ainsi que les problèmes auxquels ces dernier.ères pourront être exposé.e.s et, si possible, de proposer des pistes de solution. Respectivement, il s’agit de rassembler : 1) la Responsable de programmes et de la planification opérationnelle du Fonds de recherche du Québec - Société et culture, Estelle Vendrame; 2) la Directrice générale de l’Association pour la recherche au collégial, Lynn Lapostolle et ; 3) la Conseillère en développement de la recherche de la Fédération des cégeps, Sandrine Jean. Ces présentations devraient faire mieux connaître les différents rôles que joue chacune des institutions par rapport aux autres et offrir un panorama des outils disponibles pour les chercheur.euse.s en philosophie au collégial.  Dans un second temps, cette table ronde permettra à trois chercheur.euse.s du collégial de s’exprimer sur leur expérience de recherche depuis leur embauche dans un cégep. Il s’agira pour eux et elle de présenter à la fois les obstacles et les opportunités rencontrés. Chacun.e ayant un parcours différent, cette portion de la table ronde devrait être explicite sur les moyens - orthodoxes et inorthodoxes - dont ont dû faire preuve ces chercheur.euse.s afin de poursuivre leurs activités scientifiques malgré : 1) le nombre restreint de financements disponibles pour des libérations; 2) le manque de valorisation de la recherche faite par les chercheur.euse.s de collège dans le système actuel; et 3) l’absence de communautés de pratique pour la recherche en philosophie au collégial.

    14:00 - 17:00 EDT
    Salle 4

    Table-ronde : L’enseignement de l’éthique professionnelle au Québec

    Au Québec, l’enseignement de l’éthique professionnelle revêt diverses formes. La plupart des programmes universitaires menant à des professions telles que le génie, la psychologie ou la médecine, intègrent des cours d’éthique professionnelle. Toutefois, le contenu de ces cours varie considérablement. Dans certaines institutions, l’éthique professionnelle est assimilée à la déontologie, tandis que dans d’autres, elle est perçue comme un complément bénéfique à cette dernière. Certaines institutions mettent l’accent sur l’importance des méthodes classiques de l’éthique (comme le déontologisme kantien, l’utilitarisme de Mill, etc.) dans le but d’analyser des situations concrètes auxquelles font face les professionnels. D’autres institutions accordent peu ou pas d’importance à ces méthodes. Certains cours se concentrent sur la délibération éthique des professionnels, et insistent sur les conflits moraux qu’ils rencontrent. D’autres adoptent une perspective plus large en analysant également les pratiques institutionnelles des ordres professionnels. Nous souhaitons aborder différentes questions, dont les suivantes: - Comment aborder la déontologie dans l’enseignement de l’éthique professionnelle? - Est-il pertinent, en éthique professionnelle, de remettre en question le système professionnel ou les codes de déontologie? - Devrions-nous intégrer les méthodes morales telles que le conséquentialisme et le déontologisme dans les cours? - Quelle importance accorder aux nouveaux courants théoriques tels que l’éthique des vertus, féministe ou décoloniale, dans l’enseignement de l’éthique professionnelle? - Devrions-nous encourager une « conscience historique » chez les futurs professionnels en les confrontant aux événements historiques ayant marqué leurs professions au fil des décennies? - Quelle place devrions-nous accorder aux valeurs promues par les ordres professionnels dans l’enseignement de l’éthique professionnelle (EDI, développement durable, etc.)?

    17:00

    Canada/Eastern

    17:00 - 19:00 EDT
    Salle 7

    Cocktail d'ouverture et Conférence plénière : Jean Grondin

    Présenté par Pierre-Alexandre Fradet. Ce qui a changé depuis 1974 in philosophicis ? Il est difficile de parler de l’avenir de la philosophie, le thème de notre congrès, sans réfléchir à ce qu’elle a été. La SPQ célèbre cette année son cinquantième anniversaire. Un anniversaire est l’occasion de mesurer le temps qui passe. Cette communication aimerait donc revenir sur ce qui a changé en philosophie depuis 1974 et les leçons qu’il est possible d’en tirer pour le présent et l’avenir de la philosophie.

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