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8:00 AM
Canada/Eastern
8:30 AM
Canada/Eastern
4 sessions parallèles50e anniversaire de la revue Philosophiques (1ère partie)
Dans le cadre du 50e anniversaire de la revue Philosophiques, organe officiel de la Société de philosophie du Québec, nous proposons cette table ronde à la fois rétrospective et prospective sur la revue. L’objectif de notre table ronde est de souligner l’héritage de la revue dans le paysage philosophique francophone, en mettant en valeur les aspects et jalons significatifs de son histoire. C’est aussi le lieu pour réfléchir de manière critique à notre passé et pour discuter des formes d’avenir qui se dessinent pour la revue.
L’avenir de la philosophie s’inscrit-il dans l’étonnement ou l’angoisse ?
Dans le Théétète (155d), Platon précise qu’il n’y a qu’un seul pathos qui motive le philosophe, l’étonnement. Aristote reprit la même idée en mentionnant que les premiers philosophes avaient commencé leurs spéculations en fonction de l’étonnement qu’ils ressentirent face au monde qui, dans leur simple ignorance, leur apparaissait maintenant inconnu (Métaphysique, I, 2, 982b). Plus récemment, en commençant par Kierkegaard, une autre force motrice s’impose, l’angoisse. Quel rapport y a-t-il entre l’étonnement et l’angoisse ? Sont-ce deux faces d’une même expérience ou est-ce qu’il y aurait préséance de l’une sur l’autre ? Entre étonnement et angoisse, qu’est-ce qui serait le plus porteur pour l’avenir de la philosophie ? Cette table ronde voudra discuter de ces questions à la fois d’un point de vue théorique et pratique. Pour ce faire, nous nous interrogerons d’abord sur la place que devrait occuper l’étonnement et l’angoisse dans l’enseignement philosophique au collégial considérant les nombreux préjugés que possèdent les élèves quant à cette discipline. Dans un deuxième temps, nous explorerons l’étonnement bouleversant de François Poulain de la Barre qui le conduisit à une pensée égalitaire originale et nous montrerons aussi qu’il serait particulièrement indiqué pour susciter un étonnement philosophique de premier ordre chez les élèves collégiaux. Finalement, nous tenterons d’élucider les rapports entre l’être, l’étonnement et l’angoisse chez Heidegger, pour livrer quelques pistes de réflexion sur l’avenir de la philosophie pour notre époque.
Les pratiques de la philosophie pour enfants au Québec. Regards rétrospectifs et prospectifs (1ère partie)
Philo-art, dialogue philosophique et méditation, philo-théâtre, ateliers de yoga et philosophie pour les enfants… nombreuses sont les combinaisons dans lesquelles les pratiques de la philosophie pour les enfants s’inscrivent à présent au Québec. Devons-nous voir dans ces propositions créatives une avancée du dialogue philosophique, voire une sortie féconde de ces pratiques de la philosophie hors de la sphère de la philosophie? Ou est-ce plutôt un recul, une perte sur le plan des bénéfices que nous pouvons anticiper avec la pratique régulière du dialogue philosophique avec/pour les enfants? Au cœur de ces combinaisons, quel(s) rôle(s) peut-on donner à la philosophie pour enfants ? Est-elle une simple addition à des activités potentiellement plus populaires, ou peut-il exister un alliage plus fin, basé sur des fondements théoriques solides et/ou certains dispositifs pratiques? Pourquoi les personnes animatrices en philosophie pour les enfants choisissent-elles d'intégrer cette approche à d'autres disciplines ou activités ? Quels sont les impacts attendus de ces nouvelles propositions ? Dans les milieux scolaires, le dialogue philosophique s’invite désormais dans d'autres matières (éducation physique, sciences, mathématiques, français, etc.). Quels en sont les avantages et les limites ? Est-ce que cette intégration peut accroître l'utilisation, la qualité et la popularité du dialogue philosophique, ou risque-t-elle de diminuer sa profondeur et sa rigueur ? En quoi ces nouvelles pratiques peuvent-elles enrichir ou questionner les méthodes traditionnelles (comme la communauté de recherche philosophique ou la discussion à visée philosophique et démocratique) ?
L’impact de la pensée antique dans la modernité : quelques exemples (1ère partie).
L’étude des penseurs de l’Antiquité comporte deux intérêts. D’une part, elle permet de mieux comprendre un contexte historique révolu. D’autre part, elle met en lumière des idées et des conceptions qui peuvent éclairer certaines problématiques contemporaines. De nombreuses réflexions philosophiques tirent leur source de l’Antiquité, de sorte qu’il n’est pas rare que des philosophes médiévaux, modernes ou contemporains se réclament ou s’inspirent de philosophes antiques. La pensée antique, de par la multiplicité de ses formes et de ses thèmes, a un impact considérable sur le reste de l’histoire de la pensée. Elle offre une panoplie de thèses que les penseurs médiévaux, modernes et contemporains n’ont jamais cessé de reprendre, pour les approfondir ou les réfuter. Ces positions philosophiques, ou plus largement intellectuelles, sont donc importantes pour l’actualisation et la réalisation de la philosophie à travers les âges, souvent elles constituent le point de départ de questionnements qui taraudent l’esprit des penseurs plus tardifs. Cette table ronde a trois objectifs. Premièrement, il s’agira de mettre en avant les points de contacts possibles entre une pensée antique et les investigations philosophiques postérieures, déployées dans des époques différentes, qui se positionnent par rapport à cette origine, parfois en la requalifiant ou en la redéfinissant. Deuxièmement, il s’agira de sonder les thèmes antiques qui résonnent ou trouvent encore un écho dans des débats plus contemporains, comme celui de la démocratie. Troisièmement, pour élargir le propos, il s’agira de montrer sur des exemples précis comment la pratique de l’histoire de la philosophie a permis à certains auteurs contemporains de premier plan de construire leur propre discours philosophique.
9:00 AM
Canada/Eastern
Colloque en philosophie de l'économie (4ème édition) (1ère partie)
Cette quatrième édition du colloque en philosophie économique francophone (organisé dans le cadre de la Société de Philosophie du Québec) est l’occasion d’aborder à la fois de nouveaux thèmes et d’intégrer de nouveaux membres au sein d’un réseau en pleine émergence. Cette quatrième rencontre poursuit la constitution d’un réseau des praticien·nes québécois·e·s et francophones de la philosophie, de l’épistémologie ou de l’éthique économiques. Cette année, un intérêt particulier est porté aux travaux de jeunes chercheur·se·s qui travaillent sur des thèmes innovants, témoignant d’un renouveau de l’éthique économique appliquée. Dans cette perspective, les dix interventions retenues abordent : la littératie financière, le limitarisme (plafonnement des salaires), la planification prospective, l’éthique de l’entreprise, la philanthropie, la fiscalité écologique, la justice sociale en contexte contemporain, le droit de vote pondéré favorablement pour les plus jeunes et le discount des catastrophes. Tous et toutes bienvenu·e·s.
1:00 PM
Canada/Eastern
2:00 PM
Canada/Eastern
6 sessions parallèles50e anniversaire de la revue Philosophiques (2ème partie)
Dans le cadre du 50e anniversaire de la revue Philosophiques, organe officiel de la Société de philosophie du Québec, nous proposons cette table ronde à la fois rétrospective et prospective sur la revue. L’objectif de notre table ronde est de souligner l’héritage de la revue dans le paysage philosophique francophone, en mettant en valeur les aspects et jalons significatifs de son histoire. C’est aussi le lieu pour réfléchir de manière critique à notre passé et pour discuter des formes d’avenir qui se dessinent pour la revue.
Colloque en philosophie de l'économie (4ème édition) (2ème partie)
Cette quatrième édition du colloque en philosophie économique francophone (organisé dans le cadre de la Société de Philosophie du Québec) est l’occasion d’aborder à la fois de nouveaux thèmes et d’intégrer de nouveaux membres au sein d’un réseau en pleine émergence. Cette quatrième rencontre poursuit la constitution d’un réseau des praticien·nes québécois·e·s et francophones de la philosophie, de l’épistémologie ou de l’éthique économiques. Cette année, un intérêt particulier est porté aux travaux de jeunes chercheur·se·s qui travaillent sur des thèmes innovants, témoignant d’un renouveau de l’éthique économique appliquée. Dans cette perspective, les dix interventions retenues abordent : la littératie financière, le limitarisme (plafonnement des salaires), la planification prospective, l’éthique de l’entreprise, la philanthropie, la fiscalité écologique, la justice sociale en contexte contemporain, le droit de vote pondéré favorablement pour les plus jeunes et le discount des catastrophes. Tous et toutes bienvenu·e·s.
De l’ÉCR à la CCQ : défis et opportunités du discours religieux au collégial.
Avec le remplacement du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR) par le cours de Culture et citoyenneté québécoise (CCQ), l’enseignement du religieux au Québec connait une nouvelle transformation majeure. Dans le nouveau cours CCQ, la culture religieuse n’est plus une compétence à part entière et la compréhension du phénomène religieux ne devient qu’une partie de la compétence « étudier des réalités culturelles ». Or, quel impact cette transformation aura-t-elle sur le premier cours de philosophie du collégial où l’une des compétences à acquérir est la capacité à distinguer les discours scientifiques, philosophiques et religieux? La transformation et la réduction de l’enseignement du religieux seront-elles un obstacle à surmonter ou plutôt l’occasion de partir à neuf, avec moins de connaissances, mais aussi moins de préjugés? À l’heure de la transformation de l’enseignement du religieux dans le réseau scolaire, il nous semble opportun de nous arrêter, d’une manière générale, à la façon dont on enseigne et distingue le discours religieux dans le cours de Philosophie et rationalité et, plus spécifiquement, aux impacts potentiels et anticipés que la nouvelle approche au primaire et secondaire aura sur l’enseignement de la philosophie au collégial.
Les pratiques de la philosophie pour enfants au Québec. Regards rétrospectifs et prospectifs (2ème partie)
L’impact de la pensée antique dans la modernité : quelques exemples (2ème partie).
L’étude des penseurs de l’Antiquité comporte deux intérêts. D’une part, elle permet de mieuxcomprendre un contexte historique révolu. D’autre part, elle met en lumière des idées et desconceptions qui peuvent éclairer certaines problématiques contemporaines. De nombreusesréflexions philosophiques tirent leur source de l’Antiquité, de sorte qu’il n’est pas rare quedes philosophes médiévaux, modernes ou contemporains se réclament ou s’inspirent dephilosophes antiques. La pensée antique, de par la multiplicité de ses formes et de ses thèmes,a un impact considérable sur le reste de l’histoire de la pensée. Elle offre une panoplie dethèses que les penseurs médiévaux, modernes et contemporains n’ont jamais cessé dereprendre, pour les approfondir ou les réfuter. Ces positions philosophiques, ou pluslargement intellectuelles, sont donc importantes pour l’actualisation et la réalisation de laphilosophie à travers les âges, souvent elles constituent le point de départ de questionnementsqui taraudent l’esprit des penseurs plus tardifs. Cette table ronde a trois objectifs.Premièrement, il s’agira de mettre en avant les points de contacts possibles entre une penséeantique et les investigations philosophiques postérieures, déployées dans des époquesdifférentes, qui se positionnent par rapport à cette origine, parfois en la requalifiant ou en laredéfinissant. Deuxièmement, il s’agira de sonder les thèmes antiques qui résonnent outrouvent encore un écho dans des débats plus contemporains, comme celui de la démocratie.Troisièmement, pour élargir le propos, il s’agira de montrer sur des exemples précis commentla pratique de l’histoire de la philosophie a permis à certains auteurs contemporains depremier plan de construire leur propre discours philosophique.
Revisiter la philosophie bantoue de Placide Tempels et d'Alexis Kagame
Publié en 1945 chez Présence africaine, La philosophie bantoue de Tempels entendait dégager, à rebours du préjugé levy-bruhlien selon lequel la mentalité africaine est « primitive » et « prélogique », la philosophie implicite des peuples dits « bantous » afin d’aider les missionnaires et les administrateurs coloniaux à accomplir leurs objectifs religieux et économiques. Malgré son européocentrisme et sa visée coloniale, cet ouvrage est aujourd’hui considérée comme un livre fondateur de la philosophie africaine, au moins en raison des débats qu’il a initiés au sujet de la réduction de la philosophie africaine à une forme essentialiste d’ethnophilosophie. Si La philosophie bantoue comparée de Kagamé, paru en 1976 chez Présence africaine poursuit le programme ethnophilosophique formulé par Tempels, il n’en reste pas moins qu’il s’en distingue par sa méthode, linguistique et comparative, et ses visées anticolonialistes. Monumental travail d’érudition et de traduction interculturelle au croisement de la philosophie aristotélicienne et de près de 200 langues bantoues, Kagamé propose dans ce livre un portrait vivant, certes synthétique et nivelant les différences, de l’ontologie, de la théologie, de l’approche du vivant et de l’anthropologie bantous. À une époque où les pratiques et savoirs africains paraissent fournir un point d’appui pour aborder les défis du XXIe siècle. Ce colloque se propose d’ouvrir un espace pour la relecture critique de ces deux auteurs. Il permettra notamment de rediscuter de la nature même de la philosophie au moment où les études décoloniales acquièrent de plus en plus d’importance dans les débats académiques, et aussi d’analyser les conditions du dialogue interculturel en s’appuyant notamment sur l’originalité de l’ontologie bantoue, la conception bantoue du vivant et de l’être humain pour l’instruction des problématiques écologiques contemporaines et les implications éthiques et politiques de la philosophie bantoue.